L'abîme infernal se répartit en neuf cercles, dont les quatre inférieurs sont situés à l'intérieur d'une cité, Dis, qui a des murailles, une tour et une porte à la manière d'une cité médiévale. Vingt-six chants sur les trente-quatre que comporte la première cantica lui sont consacrés. Sur le plan de l'écriture, comme sur le plan architectural, la cité de Dis domine l'Enfer dantesque : elle prend ainsi la valeur d'une métaphore des cités italiennes rompues à la triade de vices sataniques (orgueil, envie, avarice) qui semble les vouer irrémédiablement au seigneur de l'Enfer. Dans La Cité infernale, le développement du thème politique qui traverse la Comédie s'accompagne d'une analyse des structures poétiques et linguistiques propres à sa première partie.

    Sommaire :

I. Le monde de la dissonance : - L'animalité « barbare ». - La poésie du corps éclaté. - Les obstacles infernaux.

II. Dis et ses habitants : La « rouge cité » et son hypogée de glace. - La marque de Satan : Florence « nid de malice ». - La chronique d'une époque.

III. Une rhétorique infernale : Les formes de la polémique. - La langue en Enfer. - L'évocation du monde infernal.

ISBN 2-913299-08-3

230 p. 18 €